Le favori : Pays-Bas
. C’est pourquoi la phase de poule ne devrait pas leur poser de problème. L’effectif est de qualité, leur entraineur connait la route pour aller loin et le Sénégal devra très probablement jouer sans son meilleur élément en la personne de Sadio Mané. Un autre scénario qu’une qualification pour les phases à élimination directe serait, non seulement dramatique pour le football néerlandais, mais surtout une dernière danse bien triste pour le personnage qu’est Louis Van Gaal.
L’acteur à suivre : Louis Van Gaal
prochain. Connu notamment pour avoir changé de gardien en quarts de finale du mondial 2014 juste avant la séance de tirs au but, Van Gaal ne fuira pas devant ses responsabilités et nul doute que ses joueurs voudront lui offrir une dernière aventure digne de celle de 2014.
Les outsiders : Sénégal et Équateur
ont décroché leur première CAN l’année dernière et Aliou Cissé pourra compter sur cette ossature gagnante (18 des 26 joueurs étaient déjà présents lors du sacre continental). Dans un groupe où les Pays-Bas semblent une tête au-dessus, la deuxième place se jouera entre eux, l’Équateur et le Qatar dans une moindre mesure. Avec une logique respectée lors des deux premières journées et un Sadio Mané béni par les dieux de la médecine, le Sénégal aura les cartes en mains lors du dernier match de poule contre l’Équateur. En cas de qualification, les héros de 2002 pourraient bien avoir trouvé leurs successeurs.
. De quoi obliger leurs futurs adversaires à les prendre au sérieux. Avec comme meilleur résultat un huitième de finale en 2006, l’Equateur peut envisager un scénario similaire cette année, d’autant que le Sénégal sera potentiellement privé de Sadio Mané.
Les joueurs à suivre : Sadio Mané et Michael Estrada
. Le risque pris est compréhensible car l’ancienne vedette d’Anfield n’est pas un simple joueur comme les autres mais bien le fer de lance de la sélection. Le dauphin de Karim Benzema au Ballon d’Or connait la période la plus faste de sa carrière et le mondial qatari pourrait bien être son dernier. Rapide, technique, buteur, sa simple présence oblige les défenses à s’adapter. Néanmoins, le timing est serré, et contrairement à d’habitude, le mondial ne siffle pas la fin de la saison. C’est pourquoi le Bayern Munich grince des dents à l’idée de le voir jouer.
Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose mais Michael Estrada a été le meilleur buteur équatorien lors des qualifications. Avec 6 réalisations en 17 rencontres, le joueur de Cruz Azul au Mexique s’est montré plus prolifique qu’Alexis Sanchez par exemple et n’a terminé qu’à une longueur de Lionel Messi. Puissant, cet attaquant d’1m88 apporte un autre profil à l’attaque de l’Equateur longtemps portée par le vieillissant Enner Valencia (33 ans). Malgré son manque d'expérience à ce niveau, le salut de son équipe passera par de bonnes performances de sa part.
La grosse côte : Qatar
, au Sénégal ou à l’Équateur. Cependant, les Qataris ont parfaitement conclu leur préparation d’avant mondial face à l’Albanie avec une quatrième victoire consécutive. Si les adversaires vaincus lors de cette série (Panama, Guatemala, Honduras et Albanie) n’ont pas la stature d’une équipe de Coupe du monde, le Qatar donnera le coup d’envoi de sa compétition avec le plein de confiance. Et il faudra au moins ça pour espérer sortir de cette poule A qui s’annonce relevée.
Le joueur à suivre : Karim Boudiaf
Né à Rueil-Malmaison d’un père algérien et d’une mère marocaine, Karim Boudiaf va vivre sa plus belle expérience footballistique. International qatari depuis 2013, Boudiaf représente l’un des cadres de sa sélection comme le montrent ses 115 matchs disputés. Le joueur de 32 ans joue sous les couleurs d’Al-Duhail (anciennement Lekhwiya SC) depuis 2010 et évolue au poste de milieu défensif. Du haut de son 1m90, ce droitier n’est pas passé pro à Nancy et a décidé de répondre favorablement à l’offre provenant de la péninsule. En 12 ans, il est devenu un des joueurs majeurs du pays avec 7 titres de champion du Qatar. C'est pourquoi peu importe le résultat de son équipe, l’histoire restera belle et sa conclusion mérite une fin heureuse pour lui et ses coéquipiers.
Pronostic du classement :
1e Pays-Bas
2e Sénégal
3e Équateur
4e Qatar