Le favori : France
ne devrait souffrir d’aucune contestation.
Le joueur à suivre : Karim Benzema
. D’autant que le principal intéressé l’assure : il sera à 100% pour le début de la compétition. Et un Benzema à 100%, ça donne 15 buts en 12 matchs de Ligue des champions l’année dernière et 5 buts en 7 rencontres cette saison. Privé de sacre en Russie, l’ancien coéquipier de Cristiano Ronaldo joue gros sur cette compétition. Rien ne manque au palmarès de l’ancien lyonnais mis à part ce titre avec la sélection. Et à presque 35 ans, la fenêtre de tir se referme petit à petit.
L’outsider : Danemark
rejouera les Français dans la plus importante des compétitions footballistiques. En quatre ans, les deux nations ont pris des trajectoires différentes. Portés par tout un peuple suite au forfait de Christian Eriksen, Les coéquipiers de Simon Kjaer ont écrit une belle histoire à l’Euro que seuls les Anglais ont réussi à mettre fin. La parenthèse terminée, le Danemark a continué sur des bases élevées en terminant deuxième de son groupe en Ligue des Nations devant... la France. Vous l’aurez compris, les protégés de Kasper Hjulmand arrivent au Qatar sûrs de leurs forces.
Le joueur à suivre : Christian Eriksen
Le 12 juin 2021, Christian Eriksen s’écroule au sol contre la Finlande victime d’un arrêt cardiaque. Une semaine plus tard un défibrillateur lui est implanté. Malheureusement, l’Italie n’autorise pas les joueurs avec un appareil de ce genre. De l’Inter, Eriksen passe à Brentford. La descente est rude pour l’homme aux 117 sélections. C’est alors qu’Erik Ten Hag lui tend la main à Manchester United et l’engage librement. Une aubaine pour les deux partis puisqu’aujourd’hui, l’ancien de Tottenham est l’un des rares évoluant à son niveau. Intelligent sur un terrain, passeur absolu, tireur de coup franc hors pair, excellent du gauche comme du droit, Eriksen « pue » le foot. Au Qatar, il sera une fois de plus le métronome de sa sélection et s’il entraine tout le monde dans son sillage, les Scandinaves peuvent voyager sereinement.
Les grosses côtes : Tunisie et Australie
Quatre ans après être passée près de leur première qualification en huitièmes de finale, la Tunisie arrive au Qatar avec cet exploit en ligne de mire. Pas une mince affaire mais leur préparation a été bonne. Depuis leur élimination en quarts de finale de la dernière CAN, le Brésil a été la seule équipe capable de les battre. Rien ne sera donné dans ce groupe où le Danemark et la France semblent une tête au-dessus. Pour écrire l’histoire, Les "Aigles de Carthage" s’appuieront une nouvelle fois sur Wahbi Khazri et Youssef Msakni pour forcer le verrou des défenses adverses. De l’autre côté du terrain, Montassar Talbi devra surfer sur ses prestations observées à Lorient pour ne serait-ce ralentir les puissances de feu danoise et française.
L’Australie compte maintenant parmi les habitués du rendez-vous mondial avec cinq participations sur les cinq dernières éditions. Malheureusement pour eux, aucune qualification en huitièmes de finale depuis la Coupe du monde 2006. À cette époque, Mark Viduka et Tim Cahill occupaient le front de l’attaque et seuls les futurs champions du monde avaient réussi à se défaire de cette équipe au bout du temps additionnel. De plus les Australiens n’arrivent pas avec le plein de confiance. Passer par la petite porte aux tirs au but lors du barrage contre le Pérou, Graham Arnold peine à trouver un onze qui tourne bien. C’est pourquoi la rencontre face à la France dès le 22 novembre pourrait faire de la casse dans les rangs australiens.
Les joueurs à suivre : Wahbi Khazri et Garang Kuol
Meilleur buteur de la sélection en activité avec 24 réalisations, Wahbi Khazri représentera la principale menace offensive de la Tunisie. Cadre de la sélection depuis maintenant 9 ans, l’ancien Bastiais va disputer sa deuxième Coupe du monde après celle en Russie. Malgré un statut indécis dans une équipe de Montpellier en difficulté au classement (14e à deux points de la relégation), Khazri n’en reste pas moins un joueur référencé de notre championnat. Le numéro 10 possède une grosse frappe de balle lui permettant notamment de tirer de très bons coups de pied arrêté. Durant cette Coupe du monde, Khazri devra afficher le niveau qu’était le sien quatre ans plus tôt. Dans le cas contraire, la Tunisie finirait une fois de plus à l’une des deux dernières places de la poule.
», a-t-il déclaré. Une belle récompense pour ce jeune homme né en Egypte de parents sud-soudanais. En 4 matchs de première division australienne cette année, le futur Magpie a marqué deux buts et délivré deux passes décisives. Rapide et très à l’aise dans la conduite de balle, Garang Kuol dispose de la plus belle scène pour se faire un nom et lancer véritablement sa carrière.
Pronostic du classement :
1e France
2e Danemark
3e Tunisie
4e Australie