Lionel Messi, pour rejoindre la légende Maradona

Lionel Messi, pour rejoindre la légende Maradona
Lionel Messi après la victoire de l'Argentine face à la Croatie (IconSport)

En septembre dernier, le lutin argentin déclarait à propos de la sélection nationale et de la Coupe du monde : « Nous avons un très bon groupe et nous pouvons aller au bout. » Le bout, c’est dimanche et Messi et ses coéquipiers seront bien présents au Lusail Stadium pour la grande finale face à la France ou le Maroc.

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Il mesure la même taille que Beyoncé (1,69m) et comme Queen B, il enflamme les stades. Mais les bodys à paillettes, très peu pour lui. Donnez-lui un micro et il s’en servira pour enchaîner des jongles pendant 15 minutes comme il le faisait quand il était gamin et ramasseur de balles. A l’époque, timide et introverti, le natif de Rosario ne s’exprime que dans le football. Si aujourd’hui il dédie ses buts à sa grand-mère disparue alors qu’il n’avait que 10 ans, c’est parce que c’est elle qui a joué le plus grand rôle dans sa carrière en l’inscrivant à l’âge de 5 ans dans un petit club de Rosario et en l’encourageant à vivre sa passion. A 13 ans, il traverse l’Atlantique et rejoint la Masia, le centre de formation du FC Barcelone qui accepte de prendre en charge le traitement de sa maladie hormonale. D’après Jorge Messi, son père, « sans hormones de croissance, Lionel aurait atteint, au mieux, 1,50m à l’âge adulte ». Ce grand fan d’escalopes milanaises fait donc ses débuts en professionnel à 17 ans dans l’équipe première blaugranas et découvre en même temps les joies de la sélection nationale.

Un début terne pour un final brillant ?

Aujourd’hui, l’Argentin est le meilleur joueur du monde. A 35 ans, il a presque tout gagné : dix championnats d’Espagne, un championnat de France, huit Supercoupes d’Espagne, sept Coupes du Roi, quatre Ligue des champions, trois coupes du monde des clubs, trois Supercoupes d’Europe, un mondial des moins de vingt ans, les Jeux olympiques. Mais un titre, LE titre suprême, résiste encore et toujours à l’envahisseur : la Coupe du monde. Et ce dimanche, le capitaine de l’Albiceleste compte bien gommer deux Coupes du monde totalement ratées en 2006, 2010 et 2014 et décrocher le graal histoire de suivre les pas de Zidane, Pelé, Beckenkauer ou encore de son illustre aîné Maradona.

Malgré des débuts difficiles et une défaite surprise face à l'Arabie Saoudite (1-2), la « Pulga » a impressionné sur la suite de la compétition. Le collectif argentin a convaincu, même constat pour Messi, auteur de cinq buts et trois passes décisives. Messi en forme ? Pour le monde entier, cela ne fait pas de doute. Le septuple Ballon d’or est réputé pour être un homme des grands rendez-vous et la finale de dimanche en est évidemment un, certainement le plus grand de tous.

Le résumé de la demi-finale Argentine - Croatie

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